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Grimpe dans le jardin.

Parmi les falaises incontournables de la région, nous ne pouvions pas manquer une visite du site de Pierre Taillée. La falaise est tellement visible sur la région de Fillière que c’est comme si nous allions grimper dans notre jardin. C’est aussi une petite reprise pour nos aventuriers, en prévision de notre long week-end à Orpierre, où il faudra être efficace pour enchaîner le programme. Outre l’escalade d’une grande voie, l’objectif est de refaire le point sur toutes les manips (poser les dégaines, construire son relais, assurer du haut, progresser à trois, changer de leader, descendre en rappel, etc.). 

Après un dernier rappel sur les consignes de sécurité, Nina se lance en tête de la première cordée. Elle n’aime pas être la dernière ! Erell et moi sommes dans sa cordée. Martin prend la tête de la seconde cordée, suivi de Lucas et Nathan. Comme à son habitude Nina trouve cela trop dur, pourtant elle grimpe cette première longueur sans difficulté (5c). Erell et moi-même la rejoignons assez rapidement. Puis, Erell repart en tête pendant que Martin nous rejoint.

Initialement, j’avais prévu de grimper la grande classique du secteur, mais, il fait grand beau (chose rare ces derniers temps) et du coup nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi cette option. En plus, je sens que le groupe est motivé, alors je propose une alternative plus soutenue : un autre monde est possible, où il y a deux longueurs en 6a.

Erell est un peu déroutée par cette deuxième longueur. C’est un 5c en adhérence, un style peu fréquent en salle d’escalade. Elle arrive toutefois à atteindre le relais. Pendant ce temps, nous alternons le leader de la deuxième cordée, et Lucas prend la suite.

Les choses sérieuses commencent pour la troisième longueur. C’est un 6a avec un départ teigneux où Nina bataille dur. Heureusement, passés les premiers cinq mètres, les difficultés s’estompent et l’escalade se poursuit dans un mur raide et prisu (= avec plein de prises). Nathan grimpe en tête cette troisième longueur. Lui aussi trouve que les premiers mètres sont soutenus.

Pour la dernière longueur, nous bifurquons sur la fin de « las-bas si j’y suis », une petite longueur en 3c, afin de finir plus rapidement. La vue sur la région de Fillière est magnifique. Nina peut même nous montrer sa maison. Pour atteindre la terrasse supérieure, j’explique quelques rudiments d’assurage en mode guide ou progression en corde courte comme disent nos amis suisses.      

Nous profitons du soleil pour pique-niquer au sommet de la voie et raconter quelques anecdotes qui font bien rire une autre cordée de grimpeurs discrètement installée derrière nous. Puis nous entamons la descente. Erell passe en première pour les rappels. Elle gère tout comme un chef : gestion de la corde, mise en place du rappel suivant, ajout d’un SAR pour plus de confort. Nous retrouvons notre point de départ vers 16h00. J’espérais pouvoir enchaîner sur une démonstration de la manœuvre de réchappe, mais il est trop tard. Ce sera pour une prochaine fois.

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