Vie de club

Initiation à la cascade de glace

Participants : Jean-Pierre, Pascal, Laura, Didier, et Damien

   Le samedi 11 janvier, c’est le coeur vaillant que nous partons pour affronter les rigueurs de l’hiver et de la glace, Champagny le haut, c’est un «frigo»! Du moins ça en a la réputation!!! Nous sommes un peu déçus en arrivant sur place, un petit 0°C, mais Damien le guide qui gère la structure nous annonce que la glace est formée, et que ça Y fera quand même (Toujours insister sur le Y!!!). Ouf. On s’équipe :  piolets Nomic, chaussures et crampons au top inclus avec la location. Essai aussi de 2 assureurs Neox (le remplaçant du Grigri). Effectivement c’est plus fluide, et on n’a pas grimpé en tête mais ça doit être plus facile de donner du mou. On utilise aussi le mousqueton à vis FREINO spécialement adapté pour faire descendre quelqu’un dans les meilleures conditions. (Bon je ne suis pas revendeur, mais j’aime bien tester du nouveau matériel). 😁

   Puis quelques petits rappels avant de se lancer :

– grimper avec la pointe des crampons pas sur le côté comme en escalade (possible car il y a des marches), mais c’est un coup à s’accrocher le pantalon… 🤪

– plutôt jambes écartées et bras «regroupés» au dessus du corps quitte à déplacer les pieds et le corps

– talons vers le bas (sinon l’avant de la chaussure peut frotter sur la glace et faire décrocher les pointes des crampons)

– possibilité de prendre les piolets à 2 hauteurs, voir changer de main (en posant un piolet sur l’épaule ou pas)

– Justement très important pour l’assureur, ne pas rester en dessous dans l’axe : les piolets ne sont pas tombés, mais ça peut, et en plus il y a toujours quelques morceaux de glace à purger. On a beau être casqués, personne n’a envie de prendre un morceau de glace sur la pomme ! 

– Comme c’est une structure artificielle, il y a beaucoup de passage, on évite donc de taper à chaque coup avec les piolets, et on profite plutôt des trous existants dans les creux, pour préserver la glace, mais aussi les bras. 

   Damien (le guide, pas le rédacteur de ce compte-rendu !) nous a mis les cordes en moulinette (on peut monter à l’intérieur de la structure et rejoindre les relais du haut (peut être pas en créneau libre : à vérifier pour ceux qui seraient intéressés) Donc voila enfin le grand moment ! Feu ! on commence dans les parties en dalle et sur les côtés de ces parties où ça forme une sorte de cheminée en diagonale. Pas si simple que ça de respecter la règle des piolets au dessus du corps dans ces parties diagonales, même en cascade, il faut grimper avec la tête, mince alors!!! (On avait oublié de me le dire !) Et puis après on s’attaque aux parties verticales qui demandent un peu plus de physique surtout quand la glace, en se formant, a décidé de créer un petit bombé, mais ce n’est pas ça qui fait peur aux grimpeurs de Fillière qui s’en sortent à merveille. Au bout de quelques longueurs (5 en moyenne), il est déjà midi, on n’a rien vu venir même si on sent parfois qu’il est un peu plus dur de se hisser vers le haut qu’au début de la séance?!? (Comment ça on est des p’tits bras !!!!)

   Petit casse-croûte au chaud dans la salle hors-sac avec papillotes et tout (il n’y a pas qu’en escalade que les grimpeurs de Fillière excellent!!!)

  Malgré le temps plutôt bouché on se décide pour une petite balade, on part à l’aventure (chemin raquettes) à l’opposé de l’année dernière, mais c’est un peu court, il y a bien les pistes de ski de fond, mais certains parmi nous sont aussi fondeurs, donc on se lance dans des simili-anciennes-traces qui nous mèneront vers un igloo de fortune, un séchoir à grimpeurs, puis un vrai chemin balisé qui aurait pu nous emmener jusqu’au refuge du plan des Gouilles, mais on cède à l’appel de la culture : «collection alpinisme» au sein du bistrot du coin (l’hydratation c’est important !), et sculptures de neige à la sortie.

   Enfin Didier qui n’est même pas fatigué ramène son troupeau ensommeillé à la bergerie. Merci Didier.

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