Falaises

On ne les « arête » plus!

Mise a jour le 15 mai 2025

Du 1 au 4 mai, Pascal et Patrice ont eu la chance de participer au stage « Calanques 2025 » sous le soleil de Marseille pendant que nos amis savoyards profitaient encore du bon vent du nord. Notre camp de base était au camping de Cassis, bien connu des grimpeurs, car idéalement situé pour rayonner sur les différentes calanques du massif.

Dès leur arrivée, après une brève révision des manips de grande voie, nous plongeons dans le vif du sujet en descendant les rappels de la voie « Ouvreur de bouses » à Cap canaille. Ici, l’accès est tellement rapide (1 minute de marche d’approche) qu’il est facile de grimper une grande voie à la demi-journée. Habituellement, je gardais cette option pour le dernier jour de stage afin de pouvoir remonter tranquillement vers Annecy en fin de journée, mais le parc national des calanques, que je chéris de tout mon cœur, a décidé de fermer la route des crêtes tous les dimanches. Du coup, j’adapte le programme…

Les rappels sont un peu impressionnants, et quand c’est la première sortie de l’année en extérieur comme c’est le cas pour Patrice, il y a forcément un petit frisson avant de se lancer dans le vide. Etonnement, nous sommes seuls sur la falaise qui normalement est littéralement prise d’assaut lors des beaux jours de week-end.  

Le lendemain, nous optons pour une autre grande voie classique des Calanques, « l’arête de Marseille » à la Candelle. La marche d’approche est certes un peu plus longue (1h15), mais c’est une voie très esthétique qui en vaut la peine. D’ailleurs, arrivés au départ, nous sommes obligés de faire la queue pour grimper, deux autres cordées sont déjà en train d’attendre leur tour. Nous occupons le temps en amusant la galerie avec quelques blagues. Je grimpe la première longueur qui a mauvaise réputation à cause de la patine. Puis, Pascal prend le relais pour tout le reste de la voie, où il y a tout de même quelques passages un peu tendus. Le gaz se fait bien sentir sur cette voie, particulièrement quand il faut enjamber le vide entre le premier gendarme et l’arête. Au sommet, nous profitons d’une bonne pause sandwich bien méritée avec une vue imprenable sur le massif.

Le samedi, nous changeons de secteur pour aller grimper à Callelongue sur le Rocher Saint Michel d’Eau Douce situé à l’opposé du massif des calanques par rapport à Cassis. Nous commençons par grimper « l’arête de la cordée », une classique du secteur où nous avons également un petit pas dans le vide à franchir. La patine est également bien présente, ce qui donnera quelques moments de frisson supplémentaires pour Pascal qui avale les longueurs depuis le début du week-end. Le fort vent du sud ajoute également une ambiance « Armoricaine » à notre ascension, mais Patrice, originaire de cette lointaine contrée, est dans son élément. Personnellement, je me cache derrière un rocher dès j’en ai l’occasion. En début d’après-midi, cette première voie est déjà liquidée. Nous décidons d’enchaîner sur une autre arête. C’est visiblement le thème du week-end « arête, arête et arête ».  Nous partons donc vers « l’arête Victor Martin » de l’autre côté du Rocher Saint Michel d’Eau Douce. Ici, nous ne sommes plus exposés au vent du sud et nous pouvons profiter sereinement des jolis passages bien gazeux de la voie. Pascal y grimpe quelques passages que je trouve assez durs pour du 5c, encore bravo !  

Le dimanche, j’avais prévu une belle voie dans la paroi noire du Crêt Saint Michel, mais la météo nous dissuade de tenter l’aventure. Il pleut… Nous terminons ce beau week-end de grimpe par une balade sur le GR de Cap canaille, tout proche de la route des crêtes qui est étonnamment très calme. Merci au parc national de calanques.

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